L’EIE est un outil reconnu permettant de vérifier si un projet respecte les prescriptions légales en matière de protection de l'environnement et d'identifier les mesures nécessaires pour minimiser les impacts négatifs.
Après l’entrée en vigueur de l’ordonnance relative à l’étude de l’impact sur l’environnement (OEIE, 1988), les installations ayant fait l’objet d’une EIE dans le canton étaient principalement des parkings (le seuil était alors à 300 places de stationnement), des gravières et des installations d’élevage d’animaux de rente.
Autour des années 2000, le canton a vu un nombre important d’installations d’élevage être construits. En 2008, les seuils de l’OEIE pour la soumission à une EIE ont été revus à la hausse pour les installations d’élevage et notamment aussi pour les parkings, ce qui a conduit à une diminution du nombre d’EIE pour ce type de projets.
Les dossiers liés à des installations d’élimination de déchets représentent la plus grande part des projets soumis à EIE depuis 2005. Il s’agit essentiellement d’installations de valorisation et de recyclage de déchets de chantier, mais aussi d’installations de tri de déchets et de décharges.
Depuis 2018, on peut constater une augmentation des projets liés à des stations d'épuration des eaux usées (STEP). Ces projets découlent de la régionalisation des STEP voulue par la planification cantonale de la gestion des eaux et par la mise en œuvre du traitement des micropolluants, exigé par la législation fédérale sur la protection des eaux.
Enfin, la production d’énergie renouvelable a vu l’apparition des installations de biogaz agricoles dès 2006, et plus récemment, vers 2020, l’arrivée de plusieurs centrales de chauffage à distance fonctionnant avec des sources d’énergies renouvelables (bois, eau).