Il peut s'agir par exemple de lésions corporelles graves, d'un viol, d'actes d'ordre sexuel avec un enfant, d'un accident de la circulation, d'une menace de mort ou d'une séquestration. Il peut également s'agir d'infractions de moindre gravité, telles que lésions corporelles simples ou voies de fait, si l'atteinte subie par la victime est importante. Il n'est pas nécessaire que l'auteur de l'infraction soit découvert ou que son comportement soit fautif. La notion de victime s'entend aussi indépendamment du dépôt d'une plainte pénale. La LAVI garantit des droits aux victimes d'infractions et à leurs proches (conjoint, enfants, père et mère ou d'autres personnes assimilées). La victime peut intervenir comme partie dans la procédure pénale, avec les droits qui en découlent, et bénéficie d'une protection particulière (protection de la personnalité). La victime peut demander, dans le canton où l'infraction a été commise, la réparation du préjudice résultant de l'infraction (dommage matériel et/ou tort moral). Les proches de la victime peuvent agir à des conditions analogues.
Toute victime peut demander conseils et assistance auprès d'un centre de consultation LAVI dans n'importe quel canton suisse.