40 personnes des 790 inscrites sur la liste d'attente sont décédées en Suisse en 2006. Pour la même année, la Suisse romande a enregistré le nombre de don d'organes le plus faible parmi les trois régions linguistiques.
Les efforts dans ce domaine, en particulier comme prévu par les dispositions légales dans la nouvelle loi, visent à augmenter le nombre de dons d'organes sans mettre une pression morale sur la population. Le choix est individuel et personnel, mais la décision individuelle doit reposer sur des informations neutres et suffisamment complètes concernant la transplantation et le don d'organes.
Depuis le 1er juillet 2007, les transplantations d'organes sont régies par un cadre légal uniforme dans toute la Suisse.
Les principaux buts de la nouvelle réglementation fédérale sont :
- augmenter la disponibilité d'organes, de tissus et de cellules en Suisse
- protéger la dignité humaine, de la personnalité et de la santé par définition, des conditions d'un don d'organe et des critères stricts de décès
- assurer l'équité d'attribution des organes sans discrimination, par la centralisation de la liste d'attente et par la définition des critères d'attribution des organes.
Une tâche importante est dévolue aux cantons. Ceux-ci définissent et contrôlent les processus dans les hôpitaux dotés de soins intensifs et les centres de transplantations, en particulier les processus concernant le repérage et la prise en charge des donneurs d'organes, de tissus et de cellules, ainsi que les constatations de décès.
La tâche importante d'informer la population d'une manière transparente et complète est partagée par la Confédération et les cantons.
Des informations supplémentaires et détaillées peuvent être obtenues sur le site internet suivant : www.vivre-partager.ch.