Vendredi, le Conseil fédéral a activé le statut de protection S pour les Ukrainiens et Ukrainiennes. Il permet à toutes les personnes de nationalité ukrainienne d’obtenir une protection rapide et non bureaucratique en Suisse, sans passer par une procédure d’asile ordinaire. Concrètement :
- Les Ukrainiens et Ukrainiennes peuvent venir et rester en Suisse.
- Ils ont droit au regroupement familial.
- Ils ont droit à l’hébergement, à l’assistance et aux soins médicaux.
- Les personnes concernées peuvent exercer sans attendre une activité lucrative (y compris indépendante).
- Les bénéficiaires peuvent voyager à l’étranger puis revenir en Suisse sans avoir à demander une autorisation.
- Les enfants peuvent aller à l’école.
Dans ce contexte, trois choses sont importantes du point de vue de Swiss Olympic et de l’OFSPO :
- A moyen et à long terme, les organisations sportives doivent se concentrer sur leur compétence clé, qui est l’intégration des réfugiés ukrainiens dans l’entraînement.
Pour le reste, elles doivent laisser faire les autorités compétentes ou du moins bien se concerter avec elles. - Les réfugiés ukrainiens pourraient rester encore très longtemps. Les personnes qui aident devraient donc travailler avec un horizon de planification d’une année.
Les personnes qui offrent également un hébergement, une assistance, du soutien dans l’intégration, etc. doivent donc être conscientes de ce fait et être capables de le supporter. Elles auront besoin de beaucoup d’énergie, de flexibilité, de créativité et de soutien de leur propre réseau pour maîtriser les nombreux défis qui se posent. - Il est très précieux pour les réfugiés que vous, en tant que fédération, assumiez la fonction d’interlocuteur principal avec les autorités (canton, commune, APEA, école, etc.).
Vous pouvez notamment insister sur le fait que les athlètes de performance arrivés ensemble soient hébergés en groupe par les autorités pour qu’ils puissent continuer à s’entraîner en commun.
Informations complémentaires sur la page de Swiss Olympic